Christophe, un ami du navigateur disparu, témoigne
Mercredi 16 Septembre 2015
Au mouillage dans la baie de Vairahi, le Bara Gwin attend toujours son capitaine. Photo : Jean Claude Bocher/LDT
Suite à la disparition du navigateur Renaud Maubert, un appel à
témoins a été publié lundi dans nos pages, en parallèle des réseaux
sociaux. Pas question de revenir sur les détails de l'enquête de
gendarmerie, qui est toujours en cours, mais le témoignage recueilli
auprès de son ami Christophe, qui était destinataire du courrier laissé
par cet homme de 52 ans, apporte quelques détails à la situation.
“Au départ, c'est la femme de Renaud qui a reçu un mail de son mari (celui-ci est le capitaine du voilier Bara Gwin, un Plan Caroff en acier à bouchains, NDLR), avec lequel elle était en configuration de séparation. Celui-ci lui faisait part de son intention de se suicider. Les gendarmes sont montés sur le voilier en question et ont découvert son téléphone portable et un courrier à mon intention. Il paraissait déprimé ces derniers temps et il m'avait fait part de son état de désespérance, depuis le retour en métropole de sa femme et de ses deux enfants (un garçon et une fille). Il avait également laissé un autre message, pour un ami qu'il avait à Raiatea, et dont la teneur était assez explicite sur son désir de se supprimer.”
Au fil de ce témoignage, Christophe indique qu'avant “de prendre cette décision, il était retourné en métropole pour tenter une reprise de dialogue, mais sa femme lui avait appris son désir de divorce”. “À son retour, il venait souvent chez nous pour se confier et nous tentions de le réconforter. Son annexe ayant été abandonnée au chantier naval de Uturaerae, on pourrait penser qu'il est parti à pied, et je pense qu'il a déjà mis son projet à exécution. J'ai mis le voilier au mouillage dans la baie de Vairahi, près de chez moi, et je me rends régulièrement à la gendarmerie pour savoir s'il y a eu des nouvelles de Renaud.”
Originaire de Bretagne, Renaud Maubert avait vendu son cabinet pour réaliser son rêve de voyage en bateau, mais il s'est révélé que sa femme n'avait pas la même passion, et l'escale aux îles Sous-le-Vent a marqué l'épilogue d'un projet qui n'était plus partagé.
“Au départ, c'est la femme de Renaud qui a reçu un mail de son mari (celui-ci est le capitaine du voilier Bara Gwin, un Plan Caroff en acier à bouchains, NDLR), avec lequel elle était en configuration de séparation. Celui-ci lui faisait part de son intention de se suicider. Les gendarmes sont montés sur le voilier en question et ont découvert son téléphone portable et un courrier à mon intention. Il paraissait déprimé ces derniers temps et il m'avait fait part de son état de désespérance, depuis le retour en métropole de sa femme et de ses deux enfants (un garçon et une fille). Il avait également laissé un autre message, pour un ami qu'il avait à Raiatea, et dont la teneur était assez explicite sur son désir de se supprimer.”
Au fil de ce témoignage, Christophe indique qu'avant “de prendre cette décision, il était retourné en métropole pour tenter une reprise de dialogue, mais sa femme lui avait appris son désir de divorce”. “À son retour, il venait souvent chez nous pour se confier et nous tentions de le réconforter. Son annexe ayant été abandonnée au chantier naval de Uturaerae, on pourrait penser qu'il est parti à pied, et je pense qu'il a déjà mis son projet à exécution. J'ai mis le voilier au mouillage dans la baie de Vairahi, près de chez moi, et je me rends régulièrement à la gendarmerie pour savoir s'il y a eu des nouvelles de Renaud.”
Originaire de Bretagne, Renaud Maubert avait vendu son cabinet pour réaliser son rêve de voyage en bateau, mais il s'est révélé que sa femme n'avait pas la même passion, et l'escale aux îles Sous-le-Vent a marqué l'épilogue d'un projet qui n'était plus partagé.
De notre correspondant Jean Claude Bocher
Source: La Depeche, Tahiti.
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